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Le blog de Golf de Rachid Sefrioui
19 novembre 2012

Pourquoi vous devez putter pour finir le trou…

Je rebondis sur une discussion très intéressante avec une lectrice sur l’article 3 points pour améliorer votre putting au golf.

Son point de vue est le suivant : « Je préfère putter volontairement court lors des putts longs pour ne pas dépasser le trou et me garder un second putt facile ».

Je ne suis bien sûr par d’accord avec cela : vous devez putter pour finir le trou.

Tout d’abord, cela me paraît en dehors de la logique du golf, ensuite c’est incompréhensible pour notre cerveau et enfin c’est statistiquement une erreur.

Le rôle du putting c’est de rentrer la balle

Vous venez de taper entre 1 et 4 trous pour vous mettre sur le green. Il vous reste donc un putt de 4 mètres en descente à effectuer.

Tout ce que vous venez de faire (drive, fer, bois de parcours, approche levée etc.) a eu comme but de vous amener à ce moment précis où vous allez pouvoir terminer le trou et connaître votre score.

La logique du trou est de vous engager de plus en plus : un départ peut être simplement poussé vers le fairway sans incidence, votre coup de fairway sur un par 5 peut se contenter de vous amener sur le fairway sans chercher le green, à moins de 100 mètres, votre attaque de green doit finir sur le green et votre approche roulée (chip) doit vous rapprocher le plus possible du drapeau.

Vous êtes maintenant à 4 mètres du trou et vous savez que si vous rentrez, c’est le par. Voulez-vous vraiment jouer le bogey à ce moment-là ?
Comment concevoir de se mettre de plus en plus la pression au fur et à mesure que le green approche pour arrêter là quand le score vous tend les bras !

Votre cerveau ne comprendra pas

Votre cerveau ne sait pas « ne pas » faire quelque chose. Il ne sait pas « ne pas imaginer une voiture rouge ». Essayez de ne pas imaginer la mer. Vous allez commencer par voir la mer puis changer d’idée ou imaginer le désert ou la montagne.

Mais ne pas faire, votre cerveau ne comprend pas.

Or, en regardant le trou et en vous disant « je ne veux pas y aller » vous créez un état qui doit s’apparenter à de la schizophrénie légère.
De la même façon que votre voiture se déporte à droite quand vous regardez à droite, de la même façon que votre voiture se déporte à gauche si vous regardez la voiture qui vous croise, votre cerveau va indiquer à vos muscles de putter dans le trou.

Mais, vous lui indiquez le contraire.

Cela risque de créer une hésitation et cette hésitation risque de se solder par différentes possibilités :

1- vous retenez votre coup et au lieu de faire 3m80 sur les 4m prévus, vous faites 2m50 et il vous reste un putt d’1m50 terrible à faire

2- vous retenez votre geste qui se termine à gauche donnant à votre balle une trajectoire non contrôlée

3- vous finissez par taper la balle au lieu de la pousser et vous faites 5m50 au lieu de 4m

En sport, le doute est à bannir. Le doute crée les hésitations qui créent les contre-performances et parfois les blessures.

Statistiquement, ça ne fonctionne pas

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